Arrivée du C100 Mark II

 

Le dernier né des boitiers Canon est arrivé. Il s’appelle EOS C100 Mark II. Développée sur les bases de sa grande sœur, cette caméra, si elle ne révolutionne ni la vidéo, ni la gamme, apporte des améliorations qu’on ne saurait dénigrer. Automatisme, ergonomie, fonctionnalités, partage… Tant de points sur lesquels la marque aura su, sinon innover, se renouveler pour proposer aujourd’hui un outil fonctionnel et adaptable.

 

 

Nouveau capteur taillé pour la 4K et nouveau processeur DIGIC DV4 : une combinaison dépoussiérant la qualité d’image du C100 pour un rendu d’image de la meilleure facture. La conversion des images capturées en 8,3 millions de pixels est soignée, le rendu HD est donc à la hauteur des attentes des afficionados de la marque. La sensibilité s’en trouve également corrigée, allant désormais de 320 à 102,400 ISO.

 

La grande innovation de L’EOS C100 Mark II est d’intégrer d’origine la technologie d’autofocus CMOS Double Pixel, grand assistant à la mise au point. Cette technologie est complétée par la détection de visages, permettant de reconnaître et de suivre automatiquement les personnes présentes dans le cadre.

 

L’EOS C100 Mark II propose désormais au choix deux formats d’enregistrement pour répondre aux nécessités des différents types de productions en permettant à l’opérateur d’enregistrer simultanément des séquences Full  HD en AVCHD (jusqu’à 28 Mbps) et en MP4 (jusqu’à 35 Mbps) avec des taux d’acquisition allant jusqu’à 60p.

 

Cette alternative offre ainsi au réalisateur la possibilité de disposer directement d’un fichier de qualité pour l’archivage et d’un autre pour la diffusion via le web. Ce double flux de production est géré directement sur la caméra via 2 slots SD utilisables simultanément afin de bénéficier d’une flexibilité maximale, de possibilités de partage et de diffusion inédites. Ces options accroissent nettement le potentiel créatif de l’EOS C100 Mark II et rendent notamment possible l’acquisition de scènes en accéléré et au ralenti. 

 

Le wifi est également de la partie. Une connectivité intégrée confère désormais toutes le possibilités de transfert et partage, via FTP, par exemple. Ainsi, la production gagne en souplesse et réactivité. Le monteur à Paris pourra alors commencer à monter en basse definition des images capturées 15 minutes avant à Mulhouse.

 

Aussi, le wifi permet un contrôle de la camera via vos devices connectées (ordinateur, smartphones, tablettes).

 

Conception robuste, ergonomie et nouveaux automatismes font, il faut dire, plutôt bon ménage. L’opérateur gagne en souplesse et en réactivité. Un contrôle via télécommande ou outil connecté lui permettra également une capture simplifiée en espace complexe, restreint, ou inaccessible (vous avez dit « drone » ?).

 

C’est au final un outil complet que Canon nous propose par l’arrivée du Mark II. S’il n’offre pas une révolution, il est toujours un excellent appareil, doté de fonctionnalités qui dépoussièrent agréablement le Mark I. Pas de surprise, donc , mais aucune déception. Loin de là.

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