Le film catastrophe Geostorm tourné avec des caméras RED

Le film catastrophe Geostorm tourné avec des caméras RED

Film catastrophe digne des plus grands blockbusters

Détruire le monde à grande échelle n’est pas nouveau pour Dean Devlin. Il s’est fait remarquer en tournant quelques épisodes de la série « Leverage – Les Justiciers ». Il est surtout connu pour avoir été le scénariste de Roland Emmerich pour les films catastrophes « Independence Day », « Le Jour d’Après » et « Godzilla ».

« Geostorm » est un film apocalyptique se déroulant dans un monde futuriste où le climat est dirigé artificiellement par des machines inventées par l’homme. Gerard Butler et Jim Sturgess jouent ainsi deux frères nommés Jake et Max Lawson, respectivement génie de la mécanique pour l’un et bureaucrate pour l’autre. Tous les deux se sont retrouvés aux plus hauts échelons du pouvoir après que le monde ait été sauvé de la destruction par le changement climatique quand toutes les nations de la Terre se sont regroupées pour comprendre comment contrôler la météo, via un réseau de satellites contrôlés par une station spatiale centrale que tout le monde appelle «Dutchboy».

Des effets spéciaux époustouflants

Pour réaliser ce film, l’équipe de tournage a fait appel à différents procédés :
Les superviseurs, Rob Duncan et Christian Kaestner, (Framestore VFX) ont pris en charge une partie de la construction de la Station Spatiale Internationale, une navette futuriste longue de 1,5 km, les combinaisons spatiales et des doubles numériques des acteurs Gerard Butler et Alexandra Maria Lara.
Alexis Wajsbrot, autre superviseur de Framestore C a quant à lui, créé un modèle complet de l’ISS haute résolution sous tous les angles. Et pour cela, ils ont ainsi repris une partie de la bibliothèque du panel et beaucoup de « greebles » de l’ISS dans présent auparavant dans le film « Gravity ». Selon lui, « construire l’ISS a été le plus grand défi car il est montré dans la plupart de nos plans et affiché dans différents états alors que la station spatiale est plus ou moins détruite. Nous avions besoin de nos actifs pour faire des prises de vue rapprochées et lointaines dans diverses situations. C’est là que nous avons passé la plus grande partie de notre travail ». L’ISS se compose de 20 modules, qui ont pris 1000 jours entiers à construire. « Chaque module était trop gros, pour que le modélisateur puisse les mettre en oeuvre en une seule pièce, de sorte qu’ils étaient divisés en 40 parties différentes », explique de nouveau Wajsbrot.

La destruction de l’ISS se fait sur 100 plans, et l’apesanteur a facilité la destruction de la station spatiale car tous les objets devaient être constamment en mouvement et ne jamais ralentir. « C’était beaucoup plus difficile pour le feu car on ne sait pas vraiment à quoi ressemble une explosion en zéro-G », observe Wajsbrot. « Nous devions faire un mélange de la façon dont le vrai feu a l’air sur la Terre et apporter une touche de magie car il n’y a pas d’atmosphère et d’oxygène, donc il faut allumer mais éteindre rapidement. Nous avons dû construire beaucoup de différentes bibliothèques de feu que nous pourrions peupler sur l’ISS sur certains des plans larges ».

Filmé avec 16 caméras RED EPIC DRAGON

L’équipe de tournage a fait appel à une série de caméras RED EPIC DRAGON : « Nous avions une série de 16 caméras RED tirant à 4K ou 5K en même temps capturant la performance faciale de Gerald Butler alors qu’il était assis sur une chaise”, se souvient Alexis Wajsbrot. “Nous avons réussi à générer un scan par image et à projeter la texture sur Gerald Butler pour produire un visage CG qui lui ressemblait et qui pouvait être retourné avec l’éclairage brûlé. Nous devions refaire le marié et parfois toute la bouche CG. »
Le film est actuellement en salles depuis le 1er Novembre 2017.

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