Reportage sur LEJ filmé avec la Canon XC10

TRM a eu le plaisir de prêter une caméra Canon XC10 à Vincent Lebrun, réalisateur, journaliste, scénariste et photographe de plateau pour un projet documentaire sur le phénomène musicale de l’année, le groupe LEJ. Voici son retour d’expérience sur l’utilisation de ce caméscope 4K compact à petit budget et quelques extraits de ses rushs !

” J’ai eu l’occasion d’utiliser le Canon XC10, à trois ou quatre reprises.

 

Je réalise actuellement un documentaire sur une réussite fulgurante, celle du groupe L.E.J, un trio composé de deux chanteuses et d’une violoncelliste. L’une des deux chanteuses, Lucie est ma fille. J’ai commencé à les filmer en septembre 2015 quand leur morceau, Summer 2015, qui avait été téléchargé 8 millions de fois en un mois, les a propulsé en avant. Trois clips, un album en novembre, et une centaine de dates de concert, dont la Cigale et quatre Olympia, autant dire que le quotidien de ma fille et de ses deux camarades s’est sacrément accéléré. Et j’ai suivi le mouvement. En décidant de leur consacrer un film.

 

Si, durant les prises de vues, je suis systématiquement accompagné d’un cadreur, j’ai décidé moi aussi de filmer quelques séquences pour personnaliser encore plus mon documentaire. C’est un projet un peu particulier, entre récit d’une success story et film de famille.

 

Je tiens à préciser que je ne suis absolument pas opérateur, juste réalisateur et je n’ai aucune habitude des caméras. C’est donc en presque débutant que je m’exprime. Mes opérateurs ont travaillé indifféremment en Black Magic et Canon Eos C300. La finesse du grain de l’image de ces deux caméras, leurs qualités de contrastes, correspondent très bien à l’aspect un peu cinématographique que je veux donner au film. D’ailleurs, dans mes rêves les plus fous, j’aimerais voir ce film une fois fini projeté sur un grand écran. Mais on n’en est pas là !

Pour accompagner mon opérateur en shootant moi-même quelques images, j’ai le plus souvent été équipé d’un 5D. S’il faut reconnaître qu’il produit de belles images, il est très inconfortable : lourd, doté d’un écran très mal défini qui rend le point extrêmement délicat à trouver. Sachant que je suis les traces d’un groupe de filles particulièrement agitées, qu’il y a des concerts à filmer, ce n’est vraiment pas l’appareil idéal. Surtout que j’ai vraiment besoin d’être mobile, je ne veux pas me contenter de faire des captations en posant l’appareil sur un pied.

 

Ayant eu l’opportunité de remplacer le 5D par un XC10 sur certaines séquences, j’ai constaté la différence. Le XC10 a la simplicité d’utilisation et la légèreté d’un caméscope et la finesse d’image d’une caméra plus professionnelle. Très maniable avec son design souple et élégant, doté d’un zoom X 10 et d’un stabilisateur optique, le XC10 est d’une parfaite ergonomie pour quelqu’un de peu chevronné en matière de prises de vues comme moi. La taille et la précision de l’écran de contrôle permettent de maîtriser assez facilement l’enregistrement des séquences, et dans des conditions un peu extrêmes comme les scènes de concert, l’accessibilité du diaphragme, au dessus de boîtier autorise des réglages de luminosité de manière très rapide.

 

Pour avoir mis en regard le filmage de séquences similaires (concerts, coulisses) avec un Canon EOS 5D d’une part et un XC10 d’autre part, je n’oserais même pas tenter une comparaison. Pour moi qui suis presque un néophyte de l’image, le XC10 est un appareil idéal, facile d’utilisation et capable d’un rendu esthétique très satisfaisant, quand, dans le même temps, le 5D demande à être utilisé par un opérateur averti.

 

J’ai même été tellement satisfait d’avoir eu le plaisir de me servir d’un XC10 que j’envisage de m’en offrir un afin de continuer à filmer ma part de ce documentaire pour lequel, pour les raisons que j’exprimais au début, je ne pourrais pas imaginer ne pas mettre moi aussi la main à la pâte. ”

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